Rosalinde Lachner - Mélange de terreur, d'attirance et de haine Ϟ Rosalinde Lachner, une élève de son année mais surtout une des semi-vélanes du château, la pire de toutes celles qui foule le sol d’Eroberung. Car s’il y a bien une élève au sang de vélanes qui peut le rendre dingue et briser définitivement sa carapace, c’est elle. Il la craint autant qu’il la désire et il la hait autant qu’il en est amoureux. Or, Anton refuse l’idée même d’être proche d’une personne ayant ce charme monstrueux de vélane dans le sang. Il hait sa faiblesse mais la connait sur le bout des doigts et il sait que s’il ouvre son cœur à Rosalinde, il pourrait ne jamais s’en remettre. Et Anton a beau être un Schwert, il y a des risques qu’il refuse de prendre.

Leur première rencontre s’est faite lors de leur première rentrée au château, Rosalinde s’était mise dans le même wagonnet que le pauvre Anton qui ne comprit son erreur qu’une fois lancée sur les rails. Paniquant, il se mit à tenter de quitter le wagonnet à tout prix et finit par s’assommer sous le regard interloqué des autres passagers. Cet épisode resta gravé dans la mémoire d’Anton et si aujourd’hui plus personne ne s’en souvient, lui s’en rappelle avec vigueur. Le soir même après sa répartition, il se fit la promesse d’éviter au maximum Rosalinde et de ne pas lui adresser la parole. Mais le destin s’acharna contre lui et il se retrouva avec de nombreux cours communs ensembles. Anton essaya bien de résister à l’attraction qu’exercer Rosalinde sur lui mais bien vite il se surprit à l’observer de loin, à noter ce qu’elle disait ou faisait. Et sa volonté de l’éviter à tout prix fut bientôt remplacé par une envie irrépressible de croiser son chemin comme si de rien n’était.

Aussi ne supportant pas que son hypersensibilité, cette stupide faiblesse, l’emporte sur sa volonté, il entreprit de se venger sur Rosalinde. Qu’elle ne se rende pas compte de ce qu’elle déclenchée ou qu’elle ne le fasse pas exprès n’était en aucun cas une raison valable pour la laisser tranquille au contraire il l’en détestait que plus. Le jour où la guerre a été déclenchée par Anton, ni lui, ni Rosalinde n’en ont souvenir mais une chose est sur c’est que jamais Rosalinde ne s’est laissé faire. A chaque mot blessant, à chaque coup bas, la jeune fille répondait ce qui agaçait passablement le garçon qui se montrait encore plus virulent.

Aujourd’hui, leur relation ne s’est absolument pas apaisée et ils continuent cette guerre inlassablement bien décidé à en sortir vainqueur. Mais peut-il vraiment y avoir un vainqueur entre eux ? Car Anton a beau se cacher derrière cette haine, il sait que celle-ci ne fait que l’entrainer encore plus dans l’abyme sans fond de sentiment aussi fort et contraire à sa volonté. De son côté, Rosalinde qui aurait bien tué Anton à ses débuts se met à avoir besoin de ce lien étrange entre eux au point d’être prête à tuer quiconque essaierait de mettre fin à cette guerre. La véritable question qui persiste entre eux est : Qui sera le premier à enfin avouer la vérité de ses sentiments à l’autre ? Car les deux véritables vainqueurs possibles de cette guerre au final sont l’Amour ou la Destruction.