— PERSONNEL DE L'ECOLE
Le personnel de l’école, sélectionné parmi de prestigieux candidats. Ici, il n’y a pas de place pour les sorciers médiocres. Seuls ceux qui ont prouvé leur valeur auprès du directeur ou d’un membre élevé du ministère peuvent se targuer d’enseigner au sein d’Eroberung. Si bien que beaucoup d’entre eux ont eu une expérience professionnelle autre, avant d’enfin décrocher une place au sein du corps enseignant.

— KRONE
Sous la couleur de la pureté sont rassemblés les représentants du cavalier blanc. Ceux qui, selon les attentes du fondateur de l’école, sont attachés à préserver la paix et l’équilibre. Leur relique, la couronne, est la seule des quatre breloques à avoir été volontairement cédée par son propriétaire. Les élèves placés sous la protection de la couronne ont l’âme noble, mais ne sont pas des anges pour autant. Car à l’image de leur protecteur, ils sont déterminés à réussir. Ambitieux, conquérants, ils sont indépendants, voire solitaires, et mettent la réussite de leurs objectifs avant tout autre but. Quitte à froisser l’égo des autres, ou à s’attirer leur mépris. Le succès final est la seule chose qui importe. La conquête à tout prix, la réussite est leur moteur. L'échec ? Inenvisageable. Car comme le cavalier dont ils portent la bannière, les étudiants de Krone sont prêts à tous les sacrifices pour arriver à leurs fins.

— SCHWERT
Rouge, comme le sang qui coule. Arracher sa relique au cavalier rouge ne fut pas chose facile. Seigneur de la guerre, il fut un combattant acharné, redoutable. Traits qu’on retrouve chez ceux qui sont rassemblés sous sa bannière. Connus pour leur caractère sanguin, les élèves placés sous la protection de l’épée sont aussi reconnus pour leur habileté au combat. Fins stratèges, ils sont toutefois souvent victimes de leur emportement. La patience n’est clairement pas leur fort. Doués d’un égo sans pareil, ils ont une confiance en eux bien trop prononcée, et les batailles d’égo au sein de leur propre clan sont monnaie courante. Agressifs, téméraires, ils sont pour beaucoup persuadés d’êtres invincibles, et n’écoutent que rarement la voix de la raison.

— GLEICHGEWICHT
La famine chevauchait un cheval noir, une balance à la main. Elle était la moins armée, mais pourtant la plus redoutable. Car tout chez elle était pensé, réfléchi, savamment pesé. Sa patience et son intelligence lui permettaient d’éviter d’avoir recourt à la violence. Aujourd’hui, sont rassemblés sous sa bannière ceux qui usent de leur intellect. Les têtes pensantes, ceux qui préfèrent l’action des mots à celle des armes tranchantes. Moqués par certains, ils n’ont pourtant pas de quoi rougir face aux autres. Parce qu’ils sont brillants, travailleurs, et s’ils sont souvent en retrait, c’est parce qu’ils observent mieux que personne. La balance, leur relique, révèle toutefois le principal défaut : toujours incertains, ils sont en proie au doute, et mettent du temps à se décider.

— SICHEL
La maladie ne ment pas. La mort non plus. Ainsi, quand la faux fut prise des mains du quatrième cavalier, la maladie, on décida de mettre dans ses rangs ceux dont l’honnêteté surpassait tout le reste. Ceux qui se moquaient bien de la réaction des autres, ceux qui se complaisaient dans la franchise, même si elle pouvait blesser leur prochain. Bien vite, on comprit toutefois que les plus honnêtes n’étaient pas les plus sympathiques. La vérité est une arme qu’ils brandissent sans scrupules. Dans ce clan, sous la protection de la faux, la vérité s’abat sur vous comme un couperet. Manipulateurs et habiles, les élèves placés ici ne comptent pas parmi les plus populaires, mais leur capacité à jouer les langues de vipères font que bien souvent, ils détournent leurs problèmes sur les autres.